Mardi 11 septembre
A 14h30 précises, M. CHODET, fils d'une résidente, "armé" de son accordéon, a démarré sur les chapeaux de roue. D'emblée, les résidents qui ne le connaissaient pas, ont vite réalisé qu'il a des mains en or et qu'il s'en sert admirablement.
Pour ma part -et pourtant je l'avais déjà entendu- j'ai essayé de suivre le mouvement de ses doigts, excellent exercice certainement recommandé par les orthoptistes, mais j'ai eu du mal.
Tous les styles y sont passés : bien sûr, j'ai eu droit à "mon amant de St-Jean" et certains résidents n'ont pas manqué de me faire remarquer que j'étais "gâtée" (au cas où vous ne vous en souviendriez pas, je sature, car cette chanson est systématiquement jouée et chantée lors de manifestations). Quelle prévenance !
Nous sommes passés de "la foule" à "perles de cristal" en passant par "ah, si j'étais resté célibataire" ou "brasil" "tico-tico" et autres tangos et javas et aussi un peu d'humour avec "le scandale dans la famille" (vous vous souvenez : "ton père n'est pas ton père, mais ton père ne le sait pas" ...) -
Quelle dextérité ! Nous nous serions vraiment crus en présence d'un orchestre complet et M. CHODET était assis simplement, détendu, souriant. Il a joué 2 heures avec un mini-arrêt de 15 mn environ.
Vous verrez, dans les photos, que l'ambiance était bel et bien présente et que le personnel n'a pas résisté à une petite plaisanterie ....
Quelques résidents ont esquissé quelques pas de danse, et en ont surpris plus d'un.
Deux évènements sont venus compléter cette prestation :
1° - Le 11 septembre n'est pas seulement l'évènement tragique qui a marqué les esprits, c'est aussi l'anniversaire de M. CHODET
2° - Mme LAHIRE, rentrée d'hopital la veille, a offert le champagne pour remercier toutes les personnes qui lui ont manifesté de la gentillesse depuis son entrée à l'hopital, il y a un peu plus de 2 mois.
Quel après-midi !
M. CHODET a promis de revenir gracieusement égayer un prochain repas. Nous sommes tranquilles, les repas de fête, ce n'est pas ce qui manque, ici. Alors, à bientôt ....................
rubrique
jeudi 13 septembre 2012
dimanche 26 août 2012
Tony PISCOPO
Mardi 12 juin 2012
Voilà bien longtemps que nous n'avions pas reçu ce ténor, bien sympathique et habitué de notre Résidence maintenant.
Les nouveaux résidents ne s'attendaient pas à un tel spectacle mais ils se sont bien vite mis "dans le bain" en reprenant des refrains connus ou en chantant même certains airs que tout le monde apprécie depuis longtemps.
Comme d'habitude, nous avons fait un voyage musical dans divers pays, dans plusieurs langues et
les mains tapaient la mesure. Avez-vous déjà chanté "Mexiiiiiii co" ? Seuls, ce n'est pas très joli, joli, mais avec l'aide de Tony, nous revoilà dans le ton. Ouf !
Lorsqu'il a demandé des volontaires pour danser Funicouli, Funicoula (pardon pour l'orthographe), je me suis "cachée" derrière mon appareil-photo mais, heureusement, d'autres résidents plus courageux nous ont enchantés. Gilbert B. qui danse sur cet air, ça vaut le déplacement ....
Il nous a laissé entendre qu'il avait des projets futurs sur St-Dizier. Ce serait vraiment un grand plaisir de le retrouver lors d'une manifestation musicale.
Il avait pris quelques CD que les résidents ont pu acheter pour l'écouter tout à loisir chez eux.
Alors, à bientôt Tony et encore merci pour votre prestation.
Voilà bien longtemps que nous n'avions pas reçu ce ténor, bien sympathique et habitué de notre Résidence maintenant.
Les nouveaux résidents ne s'attendaient pas à un tel spectacle mais ils se sont bien vite mis "dans le bain" en reprenant des refrains connus ou en chantant même certains airs que tout le monde apprécie depuis longtemps.
Comme d'habitude, nous avons fait un voyage musical dans divers pays, dans plusieurs langues et
les mains tapaient la mesure. Avez-vous déjà chanté "Mexiiiiiii co" ? Seuls, ce n'est pas très joli, joli, mais avec l'aide de Tony, nous revoilà dans le ton. Ouf !
Lorsqu'il a demandé des volontaires pour danser Funicouli, Funicoula (pardon pour l'orthographe), je me suis "cachée" derrière mon appareil-photo mais, heureusement, d'autres résidents plus courageux nous ont enchantés. Gilbert B. qui danse sur cet air, ça vaut le déplacement ....
Il nous a laissé entendre qu'il avait des projets futurs sur St-Dizier. Ce serait vraiment un grand plaisir de le retrouver lors d'une manifestation musicale.
Il avait pris quelques CD que les résidents ont pu acheter pour l'écouter tout à loisir chez eux.
Alors, à bientôt Tony et encore merci pour votre prestation.
lundi 28 mai 2012
Les Serres de St-Dizier
Par cette première belle après-midi ensoleillée (quelle chance !), nous sommes partis en bus direction Les Serres de la ville.
Tout d'abord, nous passons prendre 7 personnes de La Noue et voilà le bus bien rempli.
Les cannes et déambulateurs ont suivi le mouvement car l'accès aux serres est aisé. Nous avons pu entrer dans les différentes serres : celles des boutures, à hauteur pour plus de facilité, dans lesquelles courent des tubes de chauffage recouverts de sable - celles des fleurs à proprement parler, qui sont arrosées automatiquement et celles qui sont arrosées manuellement.
Nous avons pu admirer les splendides bacs -énoooormes- qui seront déposés dans la ville à partir du 1er juin. D'ailleurs, d'un commun accord, nous avons décidé d'en demander d'identiques lorsque notre parc sera terminé car, vraiment, ils sont magnifiques. Nous les avons déjà imaginé fleuri, avec les diverses espèces, etc ... notre cerveau fonctionne encore assez vite quand il s'agit de choses agréables .... lol
Dans l'ensemble des serres, nous avons fait un petit travail de mémoire pour les noms qui n'étaient pas mentionnés ou ceux que nous avons pu vérifier, mais que nous ne connaissons qu'en nom "courant". Le mélange de coloris est réussi.
Nous avons beaucoup apprécié et aurions même pu en visiter encore plus. Puis, nous sommes allés chercher un coin d'ombre en attendant le car. Heureusement il n'a pas tardé car 2 de nos résidentes ont eu un coup de chaud mais elles étaient de nouveau sur pied à notre arrivée.Plus de peur que de mal, heureusement.
Voilà une visite fort agréable, qui nous a ouvert des horizons pour ... après les travaux du parc. Nous avons déjà pensé à quelques plantations mais nous en reparlerons plus tard.
A bientôt ................
Tout d'abord, nous passons prendre 7 personnes de La Noue et voilà le bus bien rempli.
Les cannes et déambulateurs ont suivi le mouvement car l'accès aux serres est aisé. Nous avons pu entrer dans les différentes serres : celles des boutures, à hauteur pour plus de facilité, dans lesquelles courent des tubes de chauffage recouverts de sable - celles des fleurs à proprement parler, qui sont arrosées automatiquement et celles qui sont arrosées manuellement.
Nous avons pu admirer les splendides bacs -énoooormes- qui seront déposés dans la ville à partir du 1er juin. D'ailleurs, d'un commun accord, nous avons décidé d'en demander d'identiques lorsque notre parc sera terminé car, vraiment, ils sont magnifiques. Nous les avons déjà imaginé fleuri, avec les diverses espèces, etc ... notre cerveau fonctionne encore assez vite quand il s'agit de choses agréables .... lol
Dans l'ensemble des serres, nous avons fait un petit travail de mémoire pour les noms qui n'étaient pas mentionnés ou ceux que nous avons pu vérifier, mais que nous ne connaissons qu'en nom "courant". Le mélange de coloris est réussi.
Nous avons beaucoup apprécié et aurions même pu en visiter encore plus. Puis, nous sommes allés chercher un coin d'ombre en attendant le car. Heureusement il n'a pas tardé car 2 de nos résidentes ont eu un coup de chaud mais elles étaient de nouveau sur pied à notre arrivée.Plus de peur que de mal, heureusement.
Voilà une visite fort agréable, qui nous a ouvert des horizons pour ... après les travaux du parc. Nous avons déjà pensé à quelques plantations mais nous en reparlerons plus tard.
A bientôt ................
dimanche 13 mai 2012
La chorale du Der
Samedi 12 mai 2012
Cet après-midi ensoleillé nous promet un bon moment.Nous reçevons une chorale de 28 personnes et, à entendre la dernière mise au point, nul doute que nous allons faire plaisir à nos oreilles.
En effet, en plusieurs langues, les choristes nous ont charmés par la qualité de leur prestation. Qu'il s'agisse de ghospel, de "La Mer", Nabuccho ou autres, quel exploit !
Ces choristes ont réalisé un bel exploit, dirigés d'une main et d'une voix de Maître !
Nous avons même eu droit à un bis de notre choix, en l'occurrence Nabuccho dont on ne se lasse pas. Nous avons tous trouvé que le temps avait passé trop vite et nous étions sous le coup de l'émotion.
Merci à cette Chorale, avec un GRAND "C" -
Un goûter a clôturé cette prestation, et nous espérons bien la voir renouveler.
mardi 8 mai 2012
Donation MSA
Le jeudi 26 avril, une délégation de la MSA nous a rendu visite, dans le cadre de la rénovation et de la réhabilitation de notre Résidence.
Afin de nous aider, ces représentants nous ont remis deux chèques de 200 € (un pour la Résidence de La Noue et un pour Ambroise Croizat). Ces chèques seront destinés à démarrer un service informatique à La Noue et améliorer encore celui de Croizat.
En effet, ici, comme vous avez pu vous en rendre compte depuis environ 4 ans, le service Informatique a démarré et la première personne concernée a été ... votre serviteur par la création d'un blog (que nous avons dû changer par la suite à cause de problèmes techniques). Partie sur ma lancée, j'ai remis au goût du jour la gazette de la Résidence, puis
diverses gazettes spécifiques. Rien ne m'arrête maintenant, puisque je me suis "prise au jeu"
et l'informatique me sert maintenant non seulement à faire mieux connaître la Résidence "par l'intérieur" mais également à rétablir certaines erreurs journalistiques...
Vous le voyez, l'informatique, à la Résidence, est présente à chaque instant.
Nous remercions donc sincèrement nos généreux donateurs qui nous ont donné un petit coup de pouce. Pour marquer le côté "sympathique" de l'occasion, nous nous sommes réunis autour d'un goûter non moins sympathique.
LES CULTURES URBAINES
Les cultures urbaines ...
Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
Pensez-vous, comme l'une de nos résidentes, que nous allions traiter de la culture des champs aux approches de la ville ? Que nenni !
Il s'agit de la culture générale, à tous les niveaux, à tous les âges.
Pour traiter de ce sujet, des animateurs sont venus de diverses radios (de Marseille), de la Mission Locale de St-Dizier. En même temps, dans divers endroits de la ville, des réunions ont eu
lieu pour évoquer tout ce qui peut représenter la "culture en ville".
En ce qui nous concerne, après un brainstorming, le sujet qui nous a paru le mieux approprié, pour nous, personnes âgées, était de voir comment nous ressentions le sens du "chez soi".
Chacun et chacune a pu s'exprimer et les échanges ont été aussi enrichissants qu'étonnants car, heureusement, chaque personne a une idée bien différente de ce sentiment très personnel.
Pour certaines, le "chez soi" était et restera SA maison, qu'elle a dû quitter - pour un autre, c'est et ce doit être LA maison des parents telle que nous l'avons connue - pour d'autres, c'est l'endroit où nous vivons actuellement et que nous avons pu aménager à notre manière, avec les souvenirs que nous avons pu y emmener.
Il en est également ressorti une idée qui a donné lieu à un grand débat : notre "chez soi", ici, est ressenti comme un cocon au sein de ce que certains appellent une "communauté" alors que d'autres, préfèrent le terme de "collectivité". Grand débat !
Vivons-nous en communauté ? Vivons-nous en collectivité ? Ou bien, comme j'ai fini par penser, que nous vivons dans une petite communauté, en collectivité ? Car, pour moi, je l'ai rappelé haut et fort, il ne faut surtout pas oublier que certains ont déjà trop tendance à nous classifier en "maison de retraite", alors, NON, nous ne sommes pas enfermés dans une communauté. Nous représentons, certes, une communauté de personnes âgées mais vivons LIBRES d'aller et venir, de vivre à notre guise, ouverts sur le monde extérieur, en collectivité, dans une Résidence Libre pour personnes âgées valides.
Je n'aurais jamais pensé que ce concept si agréable, que nous tous aimons tant, soit si difficile à faire admettre aux médias qui s'obstinent à nous inclure dans les maisons de retraite. Lors de ces débats, nous avons largement évoqué le sujet et déclaré que nous sommes parfaitement heureux dans notre lieu de vie actuel.
Les personnes de l'extérieur, des jeunes, qu'ils soient encadrants ou stagiaires, nous ont également beaucoup apporté par leurs idées et l'entente a été parfaite.
De notre semaine de réflexion, du 23 au 27 avril inclus, nous sommes ressortis plus riches
intellectuellement. De cette semaine de "travail", il est émané un très fort sentiment de chaleur et des liens se sont créés entre nous, résidents et tous les intervenants, à quelque niveau que ce soit.
Merci à vous tous : Pascal, Isabelle, Sylvia, Ludovic, Coralie, Héléna, et Blandine. Cette dernière, d'ailleurs, qui vient du Cameroun, nous a dressé un tel portrait de sa vie "d'avant" que nous avons souhaité l'entendre nous narrer les us et coutumes de son pays qu'elle connaît sur le bout des doigts. Quel après-midi nous allons passer à l'écouter, dès qu'une date sera retenue.
Pour l'instant, un amalgame de toutes les actions menées dans St-Dizier sera présenté le
28 avril à la salle du Palace avec de la musique sonore, de la danse hip hop et contemporaine, des pochoirs nomades, des expressions sonores et ... "si j'étais narrateur", nous, représentants des résidences La Noue et Ambroise Croizat.
Une bien belle action que de rassembler toutes les générations, il en ressort toujours quelque chose de fort.
Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
Pensez-vous, comme l'une de nos résidentes, que nous allions traiter de la culture des champs aux approches de la ville ? Que nenni !
Il s'agit de la culture générale, à tous les niveaux, à tous les âges.
Pour traiter de ce sujet, des animateurs sont venus de diverses radios (de Marseille), de la Mission Locale de St-Dizier. En même temps, dans divers endroits de la ville, des réunions ont eu
lieu pour évoquer tout ce qui peut représenter la "culture en ville".
En ce qui nous concerne, après un brainstorming, le sujet qui nous a paru le mieux approprié, pour nous, personnes âgées, était de voir comment nous ressentions le sens du "chez soi".
Chacun et chacune a pu s'exprimer et les échanges ont été aussi enrichissants qu'étonnants car, heureusement, chaque personne a une idée bien différente de ce sentiment très personnel.
Pour certaines, le "chez soi" était et restera SA maison, qu'elle a dû quitter - pour un autre, c'est et ce doit être LA maison des parents telle que nous l'avons connue - pour d'autres, c'est l'endroit où nous vivons actuellement et que nous avons pu aménager à notre manière, avec les souvenirs que nous avons pu y emmener.
Il en est également ressorti une idée qui a donné lieu à un grand débat : notre "chez soi", ici, est ressenti comme un cocon au sein de ce que certains appellent une "communauté" alors que d'autres, préfèrent le terme de "collectivité". Grand débat !
Vivons-nous en communauté ? Vivons-nous en collectivité ? Ou bien, comme j'ai fini par penser, que nous vivons dans une petite communauté, en collectivité ? Car, pour moi, je l'ai rappelé haut et fort, il ne faut surtout pas oublier que certains ont déjà trop tendance à nous classifier en "maison de retraite", alors, NON, nous ne sommes pas enfermés dans une communauté. Nous représentons, certes, une communauté de personnes âgées mais vivons LIBRES d'aller et venir, de vivre à notre guise, ouverts sur le monde extérieur, en collectivité, dans une Résidence Libre pour personnes âgées valides.
Je n'aurais jamais pensé que ce concept si agréable, que nous tous aimons tant, soit si difficile à faire admettre aux médias qui s'obstinent à nous inclure dans les maisons de retraite. Lors de ces débats, nous avons largement évoqué le sujet et déclaré que nous sommes parfaitement heureux dans notre lieu de vie actuel.
Les personnes de l'extérieur, des jeunes, qu'ils soient encadrants ou stagiaires, nous ont également beaucoup apporté par leurs idées et l'entente a été parfaite.
De notre semaine de réflexion, du 23 au 27 avril inclus, nous sommes ressortis plus riches
intellectuellement. De cette semaine de "travail", il est émané un très fort sentiment de chaleur et des liens se sont créés entre nous, résidents et tous les intervenants, à quelque niveau que ce soit.
Merci à vous tous : Pascal, Isabelle, Sylvia, Ludovic, Coralie, Héléna, et Blandine. Cette dernière, d'ailleurs, qui vient du Cameroun, nous a dressé un tel portrait de sa vie "d'avant" que nous avons souhaité l'entendre nous narrer les us et coutumes de son pays qu'elle connaît sur le bout des doigts. Quel après-midi nous allons passer à l'écouter, dès qu'une date sera retenue.
Pour l'instant, un amalgame de toutes les actions menées dans St-Dizier sera présenté le
28 avril à la salle du Palace avec de la musique sonore, de la danse hip hop et contemporaine, des pochoirs nomades, des expressions sonores et ... "si j'étais narrateur", nous, représentants des résidences La Noue et Ambroise Croizat.
Une bien belle action que de rassembler toutes les générations, il en ressort toujours quelque chose de fort.
lundi 2 avril 2012
INFORMATION SPECIALE
Bonjour à tous
Je vous dois une petite explication pour ce silence. En effet, suite à un problème
technique, mes infos se sont envolées. Heureusement, j'ai conservé les photos
et, à court terme, tout rentrera dans l'ordre.
Une fête très spéciale a eu lieu en nos locaux le vendredi 23 mars 2012 : il s'agissait des 100 ans de l'une de nos charmantes résidentes et je vous relaterai cet évènement avant le rattrapage des articles "perdus".
Vous vous en doutez, j'ai un nombre incalculable (en fait pas loin de 200 ) photos que je dois trier afin de vous faire un compte-rendu le plus réel possible.
A l'occasion de cet anniversaire, nous avons établi un journal relatant la vie de
notre résidente, avec certains articles très personnels que vous ne verrez pas, tels des photos de famille, la photocopie de l'acte de naissance pris dans le registre de l'époque, etc ...
A l'aide d'un écran et d'un ordinateur, nous avons projeté certains évènements (à notre façon bien sur ...) que j'ai lus avec les anecdotes adéquates.
Voici, en gros, ce que fut la vie d'Odette :
Début 2012, alors que la maman perdait les eaux, nous apprenons que le Titanic coule (quel curieux concours de circonstance, n'est-ce-pas ? vous n'auriez jamais pensé que "les eaux" pouvaient faire couler un bateau ? c'est que vous n'avez jamais accouché ...).
La surprise et l'hilarité ont été au rendez-vous, en voyant entrer une maman poussant une poussette et un bébé avec tous les accessoires nécessaires, de la couche à la tétine en passant par le ninnin ... Seule la poussette était d'époque, bien entendu !
Vers l'âge de 12 ans, alors que ses copines jouent des pièces de théâtre, Odette, elle, préfère chanter, seule sur scène, des chansons de Tino Rossi, "le temps des
cerises" en particulier repris par quelques résidents.
Elle a connu son futur époux à 14 ans et l'a épousé à 18 ans, le 14 février 1931. Quelle belle St-Valentin. Pour représenter cette scène, son fils lui offre une rose.
A Haussignémont (51) où elle est née et a grandi, on peut voir un magnifique marronnier tri-centenaire, creux, où se retrouvaient les jeunes amoureux de l'époque. Nul doute qu'elle a dû en faire partie. La photo de "son arbre" figure également dans son journal .
Après le mariage, la naissance de 2 fils, plusieurs déménagements. A chaque fois, on emmenait les poules, lapins, légumes, etc ... A vélo bien sûr. La moto n'est apparue que plus tard.
Pour illustrer tout ceci, deux résidents se sont "promenés" dans la salle, avec des vélos d'époque, chargés de vrais légumes, et d'un cageot contenant un lapin (en peluche) et une poule (également) ; mais, que se passe-t-il ? Notre chef cuisinier court après la poule pour lui tordre le cou, tenant une casserole de l'autre main. On s'y croirait.
L'apparition d'une Brigitte Bardot sur sa Harley Davidson (nous n'avons pu faire entrer qu'un vélo en guise de moto et une B.B. qui a pris son rôle très au sérieux ... ou presque). Mais la pétarade de la moto était, elle, bien réelle, enregistrée la veille.
Les décennies se succèdent ensuite : en 1950, salade de fruits, jolie, jolie, jolie, tu plais à mon père, tu plais à ma mère ..... - en 1960, voilà Sheila, plus vraie que
nature, au son de la cloche de "l'école est finie", vêtue de sa mini-jupe écossaise et de ses couettes. - en 1970, c'est l'époque de Claude François et de ses clodettes qui ont fait un malheur.
Nous arrivons à la retraite, où le couple prend le temps de pêcher (notre pêcheur n'a pu attraper qu'une sardine ....), jouer à la belote (nos résidents y mettent tout leur coeur, sans jeu de mots).
Odette se souvient de sa 1e voiture, une "2 CV" que l'on retrouve sur son gâteau d'anniversaire.
Une fois seule, Odette veut aller en maison de retraite mais son médecin la trouve trop valide. Mais oui ! Nous, celà ne nous étonne pas. Finalement, elle s'est décidée à venir à Croizat, en juillet 2009 et nous nous félicitons de ce choix car Odette est toujours souriante, enjouée, coquine. Elle fait notre bonheur et nous donne un merveilleux exemple d'une vie bien remplie, calme et coquine à la fois.
Pour la remercier, l'ensemble des membres du Personnel,, à tous les échelons, a tenu à lui interpréter "On n'a pas tous les jours 100 ans....".
Alors, merci Mme PETITDIDIER, vous êtes un exemple pour nous et c'est tout naturellement que nous vous souhaitons un joyeux centenaire.
Bien entendu, M. le Maire nous a honorés de sa visite et a offert un bouquet à notre Résidente ainsi qu'un petit discours.
Après notre "spectacle-hommage", notre résidente a reçu un magnifique peignoir de bains, avec le drap de bains, les serviettes et les gants assortis. Elle pourra donc en profiter pleinement lorsqu'elle étrennera sa salle de bains réhabilitée.
Quel enchainement. En effet, sous peu, nous vous montrerons les photos du premier appartement-témoin rénové.
Mais, pour cette fête, le champagne a coulé à flots et chacun a pu goûter au gâteau délicieux (en fait 5 gâteaux) . La 2 CV lui a été réservée, bien entendu.
Vous verrez aussi, sur les photos, dès qu'elles seront triées, le magnifique gâteau de bonbons réalisé par notre "spécialiste". Hum ...........
J'espère vous avoir fait profiter du plaisir que nous avons eu à préparer cette journée où chacun a fait de son mieux pour illustrer une longue vie, et le tout dans la bonne humeur car, croyez-moi, les rires ont fusé de toutes parts.
technique, mes infos se sont envolées. Heureusement, j'ai conservé les photos
et, à court terme, tout rentrera dans l'ordre.
Une fête très spéciale a eu lieu en nos locaux le vendredi 23 mars 2012 : il s'agissait des 100 ans de l'une de nos charmantes résidentes et je vous relaterai cet évènement avant le rattrapage des articles "perdus".
Vous vous en doutez, j'ai un nombre incalculable (en fait pas loin de 200 ) photos que je dois trier afin de vous faire un compte-rendu le plus réel possible.
A l'occasion de cet anniversaire, nous avons établi un journal relatant la vie de
notre résidente, avec certains articles très personnels que vous ne verrez pas, tels des photos de famille, la photocopie de l'acte de naissance pris dans le registre de l'époque, etc ...
A l'aide d'un écran et d'un ordinateur, nous avons projeté certains évènements (à notre façon bien sur ...) que j'ai lus avec les anecdotes adéquates.
Voici, en gros, ce que fut la vie d'Odette :
Début 2012, alors que la maman perdait les eaux, nous apprenons que le Titanic coule (quel curieux concours de circonstance, n'est-ce-pas ? vous n'auriez jamais pensé que "les eaux" pouvaient faire couler un bateau ? c'est que vous n'avez jamais accouché ...).
La surprise et l'hilarité ont été au rendez-vous, en voyant entrer une maman poussant une poussette et un bébé avec tous les accessoires nécessaires, de la couche à la tétine en passant par le ninnin ... Seule la poussette était d'époque, bien entendu !
Vers l'âge de 12 ans, alors que ses copines jouent des pièces de théâtre, Odette, elle, préfère chanter, seule sur scène, des chansons de Tino Rossi, "le temps des
cerises" en particulier repris par quelques résidents.
Elle a connu son futur époux à 14 ans et l'a épousé à 18 ans, le 14 février 1931. Quelle belle St-Valentin. Pour représenter cette scène, son fils lui offre une rose.
A Haussignémont (51) où elle est née et a grandi, on peut voir un magnifique marronnier tri-centenaire, creux, où se retrouvaient les jeunes amoureux de l'époque. Nul doute qu'elle a dû en faire partie. La photo de "son arbre" figure également dans son journal .
Après le mariage, la naissance de 2 fils, plusieurs déménagements. A chaque fois, on emmenait les poules, lapins, légumes, etc ... A vélo bien sûr. La moto n'est apparue que plus tard.
Pour illustrer tout ceci, deux résidents se sont "promenés" dans la salle, avec des vélos d'époque, chargés de vrais légumes, et d'un cageot contenant un lapin (en peluche) et une poule (également) ; mais, que se passe-t-il ? Notre chef cuisinier court après la poule pour lui tordre le cou, tenant une casserole de l'autre main. On s'y croirait.
L'apparition d'une Brigitte Bardot sur sa Harley Davidson (nous n'avons pu faire entrer qu'un vélo en guise de moto et une B.B. qui a pris son rôle très au sérieux ... ou presque). Mais la pétarade de la moto était, elle, bien réelle, enregistrée la veille.
Les décennies se succèdent ensuite : en 1950, salade de fruits, jolie, jolie, jolie, tu plais à mon père, tu plais à ma mère ..... - en 1960, voilà Sheila, plus vraie que
nature, au son de la cloche de "l'école est finie", vêtue de sa mini-jupe écossaise et de ses couettes. - en 1970, c'est l'époque de Claude François et de ses clodettes qui ont fait un malheur.
Nous arrivons à la retraite, où le couple prend le temps de pêcher (notre pêcheur n'a pu attraper qu'une sardine ....), jouer à la belote (nos résidents y mettent tout leur coeur, sans jeu de mots).
Odette se souvient de sa 1e voiture, une "2 CV" que l'on retrouve sur son gâteau d'anniversaire.
Une fois seule, Odette veut aller en maison de retraite mais son médecin la trouve trop valide. Mais oui ! Nous, celà ne nous étonne pas. Finalement, elle s'est décidée à venir à Croizat, en juillet 2009 et nous nous félicitons de ce choix car Odette est toujours souriante, enjouée, coquine. Elle fait notre bonheur et nous donne un merveilleux exemple d'une vie bien remplie, calme et coquine à la fois.
Pour la remercier, l'ensemble des membres du Personnel,, à tous les échelons, a tenu à lui interpréter "On n'a pas tous les jours 100 ans....".
Alors, merci Mme PETITDIDIER, vous êtes un exemple pour nous et c'est tout naturellement que nous vous souhaitons un joyeux centenaire.
Bien entendu, M. le Maire nous a honorés de sa visite et a offert un bouquet à notre Résidente ainsi qu'un petit discours.
Après notre "spectacle-hommage", notre résidente a reçu un magnifique peignoir de bains, avec le drap de bains, les serviettes et les gants assortis. Elle pourra donc en profiter pleinement lorsqu'elle étrennera sa salle de bains réhabilitée.
Quel enchainement. En effet, sous peu, nous vous montrerons les photos du premier appartement-témoin rénové.
Mais, pour cette fête, le champagne a coulé à flots et chacun a pu goûter au gâteau délicieux (en fait 5 gâteaux) . La 2 CV lui a été réservée, bien entendu.
Vous verrez aussi, sur les photos, dès qu'elles seront triées, le magnifique gâteau de bonbons réalisé par notre "spécialiste". Hum ...........
J'espère vous avoir fait profiter du plaisir que nous avons eu à préparer cette journée où chacun a fait de son mieux pour illustrer une longue vie, et le tout dans la bonne humeur car, croyez-moi, les rires ont fusé de toutes parts.
samedi 17 mars 2012
LES CUI VRES
Vendredi 9 décembre 2011
Cet après-midi, nous pensions assister à un petit concert, car nous ne connaissions pas
les musiciens qui allaient venir.
Nous avons été surpris, mais ... agréablement. En effet, trois musiciens se sont présentés, en provenance de Reims. Ils faisaient tous partie d'un orchestre, pas forcément ensemble et ils étaient passés par Croizat, entre deux concerts, séparément.
Ce sont également des professeurs de musique.
Ce qui nous a plu, tout autant que ce qu'ils nous ont joué, c'est leur façon de nous présenter les cuivres, instruments à vent et chaque instrument dans le détail, avec
toutes les possibilités que l'on peut obtenir avec chacun d'eux.
Leur facilité d'élocution, leur sympathie , leur humour et leur approche comme si nous les connaissions depuis toujours a fait que nous étions tous captivés et les questions n'ont pas manqué.
Ils nous ont expliqué et démontré que l'on pouvait obtenir un son à partir d'un simple tuyau de caoutchouc, avec divers embouts et les sons divers, suivant la façon de "tordre" les "tuyaux".
La seule d'entre nous qui a été effrayée par ces instruments, c'est notre mascotte à 4 pattes, qui s'est protégée sous un fauteuil... A coup sûr, elle n'a pas l'oreille musicale.
Dommage mais l'âge et la maladie n'ont pas les mêmes effets sur elle que sur nous car nous, humains, avons beaucoup apprécié cet après-midi car nous avons appris beaucoup sur la musique en général et sur les cuivres en particulier. Quel plaisir d'apprendre la musique dans ces conditions !
S'ils nous font l'honneur de repasser nous voir, c'est avec plaisir que nous les accueillerons, c'est certain.
Merci Messieurs.
les musiciens qui allaient venir.
Nous avons été surpris, mais ... agréablement. En effet, trois musiciens se sont présentés, en provenance de Reims. Ils faisaient tous partie d'un orchestre, pas forcément ensemble et ils étaient passés par Croizat, entre deux concerts, séparément.
Ce sont également des professeurs de musique.
Ce qui nous a plu, tout autant que ce qu'ils nous ont joué, c'est leur façon de nous présenter les cuivres, instruments à vent et chaque instrument dans le détail, avec
toutes les possibilités que l'on peut obtenir avec chacun d'eux.
Leur facilité d'élocution, leur sympathie , leur humour et leur approche comme si nous les connaissions depuis toujours a fait que nous étions tous captivés et les questions n'ont pas manqué.
Ils nous ont expliqué et démontré que l'on pouvait obtenir un son à partir d'un simple tuyau de caoutchouc, avec divers embouts et les sons divers, suivant la façon de "tordre" les "tuyaux".
La seule d'entre nous qui a été effrayée par ces instruments, c'est notre mascotte à 4 pattes, qui s'est protégée sous un fauteuil... A coup sûr, elle n'a pas l'oreille musicale.
Dommage mais l'âge et la maladie n'ont pas les mêmes effets sur elle que sur nous car nous, humains, avons beaucoup apprécié cet après-midi car nous avons appris beaucoup sur la musique en général et sur les cuivres en particulier. Quel plaisir d'apprendre la musique dans ces conditions !
S'ils nous font l'honneur de repasser nous voir, c'est avec plaisir que nous les accueillerons, c'est certain.
Merci Messieurs.
mardi 13 mars 2012
Goûter CCAS
La fin de l'année approche, celà se sent.
Cette année, le goûter offert par le CCAS se déroule au CAP, ancien bowling, pour ceux qui connaissent. Pour quelques résidents qui ne sont pas de St-Dizier, c'est l'inconnu mais l'on ne demande qu'à connaître.
De grandes tables de part et d'autre de la scène où nous attendait un petit orchestre et l'après-midi récréative peut commencer.
Un quizz musical sur des airs connus mais ...... oubliés. Pas tant que celà toutefois, car, dès les premières notes de musique, les titres des feuilletons des années 70 et autres sont revenus peu à peu avec des ahhhhhh, ohhhhhhhhhh mais les paroles que l'on pensait avoir oubliées étaient tout simplement enfouies dans un coin de notre mémoire et ne demandaient pas mieux que de revenir en surface.
Le moment de la danse a été magique : celles que l'on pensait discrètes, réservées se sont révélées danseuses et quelles danseuses !!! bravo.
Une petite apparition de Mme Grandpré, avec un petit mot à chacune et nous sommes rentrés, le coeur plein de musique gaie.
EL PASO COUNTRY
Il n'arrive pas souvent d'avoir une animation extérieure le samedi, mais, une fois n'est pas coutume.
Donc, ce samedi à 15 heures, un spectacle nous a ravis, présenté par le club EL PASO COUNTRY D'Eurville. Et, parmi nos danseuses, on a pu reconnaître Dominique, qui a travaillé à la Résidence. Donc, attention aux faux pas ...........
Rien à craindre, tout était parfait : nos yeux et nos oreilles étaient à la fête.
Bien entendu, nous nous sommes tous retrouvés à la fin, autour d'un petit goûter bien sympathique.
Eh, les filles, vous revenez quand vous voulez, c'est avec plaisir que nous vous retrouverons.
A l'année prochaine ...................
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