

Comme toujours, nous étions ravis de recevoir 25 petits écoliers et écolières de Maternelle, cet après-midi.
Nous les avons trouvés, dès leur arrivée, bien mignons et bien sages, quasiment certains de les voir se "dégourdir" en quelques minutes. Eh bien, non, si certains, en minorité, ont la langue bien pendue, et nous en sommes ravis, ces enfants sont adorables.
Ils nous ont apporté de beaux dessins, mais aussi plein de tendresse et de calins. Ils ont sû exprimer leur plaisir d'être là par la petite phrase d'un enfant, en partant, après leur avoir promis de revenir :"La prochaine fois, il en faudra encore plus, des papies et des mamies, on apportera encore plus de jeux".
C'est-y pas mignon, ça ? Il n'y a pas de barrière entre les générations.
Lorsque l'un d'eux a demandé pourquoi une mamie avait un gros bleu au bras, Jacquotte lui a expliqué que c'était à cause du diabète et a précisé qu'elle ne devait pas manger de sucre. Il a eu cette petite phrase qui sortait du coeur :"Oh, comme ma Mamie, elle aussi, elle en a, du diabète". Du coup, il s'est senti encore plus proche.
Une fois les jeux distribués, chaque enfant a pu participer à tel ou tel jeu, en changer, et même demander à telle ou telle personne de jouer avec lui à un nouveau jeu.
Quoi de plus naturel et de plus sain qu'un enfant ? Il ne se soucie ni de l'âge, ni de la maladie, ni de la religion, il ne demande que de l'attention et de l'amour. Et il le rend si bien.
Après les jeux, trois chansonnettes, mimées. Et, juste avant le départ, car les enfants doivent être à l'heure pour la sortie des classes, un copieux goûter a été servi : une énorme part de cake et un verre de jus de fruit (et non pas de café comme a demandé l'un d'eux).
Une séance de gros bisous et le mot de la fin a été dit par un petit garçon haut comme trois pommes, âgé de 5 ans :"Passez tous de bonnes vacances".
A l'année prochaine, cocottes et cocos, comme les appellent les maîtresses, nous vous attendons déjà.

Quelle belle idée d'avoir instauré cette fête de la musique. Il n'y a pas d'âge pour l'apprécier. Et c'est avec beaucoup de plaisir que les seniors d'Ambroise Croizat ont accepté l'offre de l'Ecole de Musique de nous offrir un petit concert.
En ce jour de fête, tous les genres sont représentés et nous avons eu droit, aussi bien à un menuet qu'à "l'amant de St-Jean" que certaines apprécient au plus haut point.
La professeur de violoncelle a accordé les instruments car, avec la chaleur de la pièce, c'est important pour le son.
Nous avons apprécié la diversité des oeuvres, dans une grande fourchette d'âge, car, si certains étaient adultes, parents, voire grands-parents, les adolescentes étaient présentes, et ô combien.L a plus "grande" élève a été remarquée par la qualité de son interprétation. Quant aux deux plus petits, qui doivent passer leur examen dans 3 jours, ils n'étaient nullement impressionnés. D'ailleurs, le plus grand des deux a joué sans partition, mais oui.
Le professeur de guitare a même chanté en français, accompagné par la professeur de violoncelle.
Pour les remercier de leur concert, nous leur avons offert de participer à un apéritif maison, fort délicieux, merci Chef, votre punch était un régal fort apprécié, surtout accompagné des cakes, pour amortir les chaleurs, visibles sur certaines joues. Contrairement à ce que pensaient certaines, il ne s'agissait pas de jus d'orange, non non, même s'il y en a eu après.
Ce que nous retenons de ce concert ? Sans aucun doute, la qualité des voix, du jeu des instruments et la modestie des participants.
Merci à vous et félicitations !
Aujourd'hui, c'est le 18 juin. Ca vous rappelle quelque chose ? Mais oui, il y a 70 ans, le général De Gaulle ? Ca y est, vous y êtes ? Oui, mais ça, c'est pour tous les français. Pour nous, résidents d'Ambroise Croizat, le 18 juin, c'est l'Appel de Lorette.
Je vous explique : il y aura bientôt 11 ans que notre Directrice, Lorette en l'occurrence, occupe cette place où elle a laissé ses empreintes. Or, elle a eu 60 ans (eh ben oui, je sais, elle ne les fait pas, mais c'est un fait pourtant) le 16 juin et elle va quitter ses fonctions le 25 juin prochain.
Pour cette occasion, nous avons reçu une invitation manuscrite afin de partager quelques bulles.
Même si nous avions fait quelques projets, nous les avons relégués au fond d'un tiroir car Lorette n'a souhaité "ni fleur ni couronne" pour reprendre son expression. Pour elle, seule notre présence lui suffit. Nous nous sommes donc pliés à son désir, ce qui est la moindre des choses.
S'il y a bien eu quelques larmes, elles ont été séchées car nous nous devons de nous réjouir pour elle, pour son mari (quoique, gare, maintenant il l'aura à lui 24h/24 et 7 jour/7 ...), pour sa nouvelle vie avec, comme 1er avantage : ne plus surveiller l'heure, ça, croyez-moi, ça compte.
Alors, haut les coeurs et les flûtes de champagne et les amuse-bouche qui ne manquaient pas.
Un petit discours, court mais réel et sincère, de M. JACQUINOT qui aura pour mission de faire le lien entre les résidents et le CCAS, et Lorette est passée de table en table, d'une part pour faire le service mais également pour échanger quelques mots rassurant avec chaque résident.
Qui a remonté le moral des autres ? Pas les résidents en tous cas, on aurait cru qu'elle nous quittait pour se faire enterrer.
Comme elle leur a dit :"Comment avez-vous donc réagi lorsque vous avez vous-même pris votre retraite ?"
C'est sûr, il y en a, des souvenirs, en 11 années, des bons et des moins bons, mais ils sont ancrés, bien au chaud, au creux de son coeur.
Et on compte bien la revoir, ne serait-ce que pour les jeux de mémoire du lundi où elle a un don bien particulier pour faire fumer nos méninges. Et, pour ça, elle y passe une partie de son dimanche.
Alors, au-revoir Lorette, merci pour tout ce que vous avez apporté aux résidents et .... good luck !